Présentée à la Philharmonie de Paris depuis décembre 2021, l’exposition “Hip-Hop 360” se termine le 24 juillet. Une « gloire à l’art de rue », comme annoncé sur le site, car elle mêle graffitis, fringues, danse… au rap et nombre de ses déclinaisons.

HipHopGraff

Déambulation à l'expo hip hop Paris.

Dès l’entrée dans l’exposition, une vidéo nous accueille. Elle invite à déambuler dans toutes les salles, entre les mixtapes, du breakdance, les crashs, des interviews de DJ, de groupes (Ah! qu’ils étaient jeunes les NTM…). On se ballade avec des graffitis sur les murs, tout plein de photos. On a envie de mettre les casquettes et autres blousons présentés. Dans chaque espace, il y a du son, partout. Il suffit de mettre son casque.

 

L’ambiance est là aussi. Omniprésente, elle s’accroche aux murs, aux oreilles comme aux yeux. Elle peut être un peu lourde parfois : c’est qu’il y a de l’histoire! Comme de passer de la coupe Afro à la casquette, visière côté cou. On redécouvre toute l’importance du métro, ses quelques sièges dont les fenêtres sont taggées, ou alors ses rames entières dessinées à la bombe. En continuant, on tombe (ou plutôt on entre!) dans une grande salle, ovale, où l’on assiste à quelques titres en live, des prestations de DJs et autres surprises… Des tables ou des murs de cassettes (les plus jeunes vont halluciner!) et de 33 T… des tables de mix, des platines en veux-tu en voilà…

HipHop-Casques

Se souvenir

Se plonger dans cet univers revient à faire un saut dans le passé. Du Bronx à New-York, des slogans lâchés dans les micros. Les platines qui s’invitent dans les rues. En France, ce sera un peu plus long à apparaître. Mais elle est riche cette histoire des rues, de quartiers, de colères, d’expériences comme de nouveauté, de créativité, d’émancipation. De sa musique. De ses mots. De ses groupes. Des hommes et des femmes. Et tout ce qu’ils et elles ont laissé aux générations qui les ont découvert, comme aux futures.

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